terça-feira, 4 de dezembro de 2012

SLAM: Les textes


je suis petit garçon
mon coeur n’est pas très rouge
ça vient de la naissance
pourtant c’est  bien vrai
vivre est amusant
le sol me fait courir
la vie me fait mourir
la mort me fait penser
m’ouvrir, me fermer
mes pieds sont serrés
mes chaussures marron
ça me rappelle toujours
que j’suis petit garçon
garçon qui saute toutes les pierres de son chemin
garçon qui a peur la nuit
et qui rêve le matin
avec les yeux fermés
avec les poings fermés
fermés sur l’ilusion
d’être petit garçon
(Bruno Gonzaga)


Premier jour de cours:
On se présente,
On se connaît,
On se demande:
- Comment tu t’appelles?
- Tu t’appelles comment?
- Comment t’appelles-tu?
Variations de la même question
Et la réponse a mille noms
- Je m'appelle Ingrid.
- Je m'appelle Victor.
- Je m'appelle Sara, David, Jackie, Camille, Emma, Pierre, Marie...
- Je suis étudiante de français.
- Oui, je parle français.
Le français de la mode, des arts, de l’amour...
Le français des sons étranges: 
Du /y/, du /oe/, du / ø /.
 - J'aime beaucoup le français.
- Mais comment j'écris "beaucoup"?
Huit lettres, deux syllabes, adverbe d'intensité... 
- Oh là là!
Il faut s'entraîner, étudier, parler!
- Mais, parlez seulement en français, d'accord?
- Oui, madame.
- Oui, monsieur.
- Je ne parlerai  qu’en français!
Le français de Molière, d’Aziz Choaki, de canadiens, de Picasso, de Debussy, de professeurs, de Flaubert ...
Mon français !                                   
Une langue,
toujours belle, surprenante, magnifique...
Toujours dans mon coeur.
Toujours dans ma bouche.
(Ingrid Rocha)


Si j’étais un animal
je serais caméléon
Ça ne me dit vraiment rien
D’être là,  toujours le même
Je ne me sens pas du tout  bien   
De redire la même rengaine 
De garder toujours
Les mêmes avis
Les mêmes pensées
Les mêmes amours
Vous qui êtes toujours constants
Je vous trouve plutôt embêtants
Si j’étais un animal
Je serais caméléon
Je vivrais toujours autrement
Éternel amant des changements 
Si j’étais caméleon
Je dirais contradiction
Sans plus donner d’explication 
(Victor Policarpo)


J’écris toujours perdue                                                
Comme QUI cherche l’inconnu                                    
Mais ça peut pas se trouver                                       
J’écris pour sourire pour pleurer                                      
L’âme et le corps entier
Pour jouir de tous les sentiments                 
Grande forêt, petit jardin
C’est dur de jouer tous les rôles     
Avoir l’écriture comme un chemin
Même si c’est pas déterminé  
J’écris comme QUI mange désespéré       
Toujours et toujours
Mais qui pourtant a encore faim
Rien ne le sauve ni les amours   
Ça la nuit, ça le matin
Parfois, j’suis l’empereur des mots                             
J’étudie le langage, je lis même Blanchot
Mais j’suis l’amant marginal qui parle en argot
J’écris pour trouver l’équilibre        
Mais ça j’veux pas rencontrer
J’écris toujours comme une perdue                 
Toujours dans un temps demi-nu
J’ai la gorge et la pensée nouées.
 
(Sara Síntique)

sábado, 1 de dezembro de 2012

Remerciements

Chers collègues,
Nous vous remercions tous.

Que l´on continue à bâtir l´union entre les Universités, que nos portes s´ouvrent aux professeurs des cours de langue et aux écoles des réseaux public et privé.

Aux interventants, on remercie le partage de vos curiosités intellectuelles. 

Bravo à tous!

Bravo aux jeunes du Slam, professeur et étudiants!

Un merci très chaleureux aux moniteurs qui ont beaucoup travaillé et, soulignons-le, nous ont fait cadeau de leur temps, disponibilité, et sympathie.

Gardons le contact!

Le comité organisateur du III Colloque FLE